Zenki

Quelle est la place de l'homme dans l'univers

L'humanité évolue sur Terre avec une perception souvent égocentrique de son environnement, où elle semble considérer toute chose comme lui appartenant, sans méditer sur sa propre position au sein de l'Univers. Dans cette vision, elle s'érige souvent en prétendant être la plus grande réalisation de la création et de ce fait se permet d'abuser de toutes les autres formes de vie sans réfléchir aux conséquences.

Qui est le plus grand ?

Dans le monde que les humains ont édifié à leur image, la notion de grandeur est souvent définie selon leurs propres critères, sans tenir compte des autres formes de vie ou en les exploitant pour leur propre bénéfice.
Mais peut-on affirmer que ce monde a été créé uniquement pour servir certains individus ?
L'observation de l'organisation de la terre et de l'univers suggère à qui sait contempler avec sagesse que chaque élément est interdépendant. Sans air, la vie humaine serait impossible.

Comment aurait-il pu être prévu, par un simple individu avant même sa naissance, qu'il aurait besoin de développer des poumons ? Cela suppose que l'enfant et la mère connaissaient la manière de créer des poumons, ou du moins qu'il existait un processus intrinsèquement intelligent. Ce processus intelligent ne pouvait être l'enfant lui-même, puisqu'il n'était pas encore né. Il ne pouvait pas non plus être l'homme ou la femme, car cela nécessiterait une intelligence bien supérieure. De même, les animaux et les plantes bénéficient de cette même intelligence universelle, suggérant que l'univers ne se soumet pas aux désirs des hommes et qu'ils n'en sont pas le centre d'intérêt.

Ainsi, ce qui est véritablement grand, c'est la sagesse intrinsèque présente en toute chose, qui guide l'univers vers une perfection toujours croissante en tenant compte de son unité.

Atteindre la maîtrise de la sagesse

Interpréter les messages de la sagesse n'est pas donné à tout le monde dès le début. Il faut savoir les lire, les comprendre. Il faut avoir été initié par la Tradition, de sage à sage.
Il faut devenir maître dans l'art de la sagesse pour la pratiquer parfaitement et atteindre la connaissance intuitive, la guidance intérieure qui permet de l'appliquer et de la comprendre naturellement.
Cela devient une seconde nature, mais au début, cela demande un travail assidu, comme pour maîtriser un instrument de musique.

Une de mes clientes, venue pour des séances de Reiki, partageait son combat contre la colère qui la submergeait et son désir ardent de s'en libérer. Je lui ai alors fait remarquer que cette transformation ne pouvait être réalisée par un tiers, mais devait émerger de sa propre introspection.
Elle a souligné mon apparente maîtrise de la colère, mais je lui ai expliqué que ce n'était pas une question de contrôle, mais plutôt de transcender cette émotion, de ne plus la ressentir. Cela résulte d'un long cheminement personnel de plus de 20 ans de travail sur moi-même avec la pratique quotidienne du Reiki.

Parcourir notre propre chemin

Est-ce qu'un sage est quelqu'un qui ne commet jamais d'erreurs ? Bien sûr que non. Comme tout être humain, un sage peut faire des erreurs, mais il cherche à comprendre les lois pour éviter de répéter indéfiniment les mêmes erreurs. Lorsque nous maîtrisons la sagesse, nous embrassons l'amour. L'amour est cette force plus grande, c'est l'essence de l'enseignement universel, c'est ce qui nous accueille et nous donne une nouvelle vie.

Cependant, pour accéder à cette essence divine de l'amour, nous devons faire preuve de courage et de détermination. Nous devons nous libérer de toutes les illusions qui obscurcissent notre vision et entravent notre progression spirituelle. Cela implique de surmonter tous les obstacles qui se dressent sur notre chemin, qu'ils soient internes ou externes.


C'est en transcendant ces défis, en nous élevant au-dessus des limitations de l'ego, que nous pouvons véritablement nous ouvrir à l'amour universel et expérimenter sa puissance transformatrice dans nos vies.

Celui qui aspire à la grandeur doit être le plus grand serviteur. Il doit gravir sa propre montagne, explorer son être intérieur. Il doit atteindre les sommets de sa conscience, en harmonie avec l'univers intérieur et extérieur.
Il doit aussi se connecter à la Terre-Mère : comprendre les lois universelles dans les manifestations de la nature et s'appuyer sur elle pour s'élever vers le sommet de lui-même, afin de rejoindre l'essence universelle en humble serviteur, en instrument de l'ensemble cosmique.

Une fois au sommet, il doit aspirer encore plus haut, vers l'idéal supérieur. À ce moment-là, cet être, ce potentiel souverain, devient conscient et comprend le véritable sens de la montagne.

Gravir la montagne signifie gravir son propre être, l'utiliser comme un véhicule pour atteindre l'esprit, l'invisible, tout en satisfaisant les besoins basiques du corps physique pour servir le bien commun sur terre.

La grandeur dans le service universel : Être un serviteur au service du TOUT

Ainsi, au terme de notre exploration, il devient clair que la véritable grandeur réside dans notre capacité à nous mettre au service de l'ensemble, plutôt que de chercher à nous servir de l'ensemble pour nos propres intérêts.

Devenir un humble serviteur de l'univers, un instrument au service du bien commun, du collectif, voilà la voie qui nous mène à une grandeur authentique et durable.

En embrassant cette perspective, nous nous ouvrons à une existence plus riche de sens, guidée par la sagesse et nourrie par l'amour universel en prenant conscience que nous ne sommes qu'un élément du GRAND TOUT, de la vie et au service de la vie.

Le Reiki peut vous aider à grimper cette montagne et à embrasser cette perspective.
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